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Notre villageP etit village traditionnel de moyenne montagne (850 mètres d'altitude), Santo-Pietro di Venaco (San Petru di Venacu) allie le charme de l'authenticité, à une nature d'exception. Au coeur même de la Corse, la commune appartient au canton de Venaco qui en est le chef-lieu et se situe en contrebas, sur son versant sud-est. Les communes avoisinantes que sont Riventosa, Casanova et Poggio di Venaco, sises sur son versant nord-est, forment avec celui-ci, les quatre villages, nom évocateur pour tout un chacun, qui invite à la flânerie, à la promenade.Le village Le village s'étire sur un éperon rocheux, laissant les yeux s’émouvoir de paysages enchanteurs traversés par une immensité de végétation verdoyante aux couleurs vives comme seule la nature peut en offrir. Sans nul doute que le bâti en crête avait été bien pensé par les Anciens, soucieux de préserver leurs habitations du ruissellement des eaux. Le village s'est étendu par la suite, en fonction de la morphologie du terrain, du nombre d’habitants, et de leurs obligations, jusqu'à la route nationale 193, ainsi que sur la route du Casile, la route "du cimetière", et l'ancienne route menant à la croisée des chemins, vers Riventosa. Trois routes départementales desservent en effet, et c'est chose rare, le petit village qui gagne en perspectives et en évolution.
Une vue imprenable s'ouvre sur le venacais, et laisse le regard vagabonder jusqu'aux confins de la plaine orientale que l'on devine entre l'échancrure de deux collines, de même que son flanc nord-est, nous permet une "visite" vers le Tavignanu et les communes du Boziu.Le Monte Cardu La petite bourgade, à flanc de montagne, regarde vers le Monte Cardu (2 453 mètres), l'un des plus hauts sommets de Corse et la Punta Latiniccia qui en est son prolongement et son plus beau fleuron.
Le village originel, courant sur son arête rocheuse, se compose de maisons, pour la plupart imbriquées les unes aux autres, qui sont de ci de là séparées par des venelles s'ouvrant sur la rue principale à l'umbria (au nord). Sur le versant sud (sulia) un ruelle grimpe par un entrelacement d'escaliers de pierre "du pays", jusqu'à la dernière maison à flanc de montagne au lieu dit U Ritondu. En s'engouffrant à l'intérieur du village qui semble désert l'hiver, à un détour anodin, on tombe nez à nez avec une placette, occupée dès les premiers rayons de soleil par des personnes âgées, adossées à un mur, devisant et se laissant bercer par la douceur ambiante. Les noms de ces places, hormis la place principale qui est la place de l'Eglise, accueillante, par l'ombre de ses tilleuls et apaisante par le bruissement de l'eau de la fontaine qui s'écoule, parlent un langage connu des plus âgés, piazza capitana, piazza riba, piazza figa. Elles sont remises à l'honneur, afin que les jeunes générations n'oublient, par des pierres plates locales gravées aux armes du village que sont deux clefs entrecroisées figurant sans doute une symbolique de Saint-Pierre, telles des clefs ouvrant les portes d'une immensité.Demeure de la famille Bona, Au sortir de sa torpeur hivernale, le village retrouve le temps de vivre de vraies vacances... Quel est celui qui n'a dirigé ses pas vers la Grotte des Maures, non loin du cimetière, riche des senteurs de cistes, jusqu'au col de Bellegranaghje qui offre au promeneur un panorama splendide...ou simplement musardé sur la route ombragée du Casile, au-delà du Muragliò! De la même manière, que chacun a un jour flâné dans le parc du Château, aux grands arbres séculaires, et du côté de " a casa Lanzi " pour parvenir parmi les herbes tantôt drues, tantôt folles, jusqu'à ce que nous appelions "le dancing" qui a vu des années durant, se déhancher au son de la musique, des générations entières, venues des quatre coins de la Corse.ancienne demeure du Comte de Pozzo di Borgo (Ne se visite pas) Le soir venu, le Monument aux Morts, hormis la symbolique qui lui est dévolue, a abrité et abrite encore, les amitiés juvéniles des adolescents, soucieux de se préserver du regard des parents... Pour celui qui poursuit son aventure au travers de la petite bourgade, à la lisière du cours d'eau Misognu, le lieu dit Stazzalellu, nous réserve des traces de plantations d'arbres fruitiers; il en va de même pour les pierres rangées en alignement ordonné de l'aire à blé au dessous de l'Ernacce où, de mémoire d'anciens, étaient cultivés, outre le blé, le seigle et la lentille... Y.M.
L'archéologie et l'histoire ancienne aux sources de nos originesL ’archéologie pré et protohistorique n’a pas encore livré tous ses secrets pour l’origine du village et de sont territoire jusqu’aux plus hauts sommets.Aux origines de l’ensemble des villages du Vénacais, il y a certainement les sites romains et de l’antiquité tardive de la vallée du Tavignanu, dont Castellu (fouillé entre 1980 et 1985) est le plus proche de San Petru. Ce n’est pas un hasard si les terrains correspondant à cette partie actuelle du nord de la Commune de Corti étaient cultivés et propriété de Sanpetracci. Mais il y a plus, en 1589, à l’occasion de la visite apostolique dans toute la Corse de l’évêque Monseigneur Mascardi, l’église de San Petru est dans une forme romane, sur la route, au-dessous des maisons ; son toit est couvert de « teghje » ; ses parois internes et son abside sont ornées de peintures. Elle est dite « principale » (celle de San Michele de « Serrale », le Serraghju actuel en était une annexe). Avant Corte et les autres villages du vénacais, c’est peut-être San Petru qui a hérité du Ouenikion-Venicum romain (encore très évanescent pour l’archéologue). Le cimetière était alors autour de l’église. Des reliques de Saint Pierre et de Saint Laurent furent envoyées par le pape Grégoire le Grand en 595, pour fonder une église dédiée à ces deux saints au cœur du diocèse d’Aleria, auprès des montagnes. San Petru est peut-être le village aux origines les plus anciennes du canton de Corte dans son ensemble; l’archéologie serait en mesure de nous le confirmer le jour où les truelles pourront passer pour découvrir ces origines encore méconnues... Ph. P.
Les lieux de culteA ncienne communauté de la Maestraccia érigée en paroisse le 30 mars 1790, le village dispose de trois lieux de culte :
L'Eglise paroissiale L'Eglise paroissiale L'Eglise paroissiale L'Eglise paroissiale La chapelle San Bastianu La chapelle St Élisée |